Être confiné est une expérience hors du commun, à laquelle nos générations issues d’une longue période de progrès et de paix n’est pas habituée. Ce dessin illustre ce sentiment d’étrangeté que l’expérience nous impose. L’obsession du risque, la peur de la maladie, de la mort imprègnent nos quotidiens. Les jours passent, rythmés par des nouvelles plus ou moins bonnes sur l’évolution de l’épidémie. Dans cette oeuvre, le soleil a une forme de virus, dont on ne sait s’il se lève ou se couche, à l’instar de cette courbe épidémique dont on ne sait quand elle atteindra son pic. Il règne sur la planète des hommes, dardant de manière hasardeuse ses rayons sur ses victimes. La falaise abrupte évoque cette ambiance de « fin de monde » qui est dans l’esprit de chacun.
Comme dans l’oeuvre précédemment citée, ce dessin sera l’occasion, s’il est vendu, de faire un don à une association hospitalière. Je vous invite à consulter le détail de ceci tout comme d’autres photos de l’oeuvre en cliquant sur ce lien ou sur l’image ci-dessus afin d’accéder au site de ma galerie d’art en ligne.